En Guinée, on a comme impression que les certaines catégories de jeunes sont plus sensibles que les vieux au danger qui menace le pays après ces crises sociopolitiques à répétition et maintenant la crise sanitaire liée au Covid-19. Tenez, en pleine crise sanitaire qui préoccupe le monde entier, c’est le moment choisi par certains politiques pour se faire entendre. « Nos crises ne peuvent avoir solution que si chacun se sente concerner», estime des membres de l’ASPUN
L’Association pour la Solidarité, la Paix et l’Unité Nationale ( ASPUN), à travers Alexandre Kolié, le chargé de communication de la coordination a indiqué récemment que chaque Guinéen doit non seulement se préoccuper de cette denrée (la paix) , mais se surpasser également. Ceci en pensant qu’il est comme son prochain, pour que cette crise qui mine ce pays ait une issue.
Avec pour objectif, promouvoir sur le plan national, la paix, la solidarité, l’unité, l’entente et la prospérité, les membres de cette association œuvrent pour cette paix qui est presque devenue rare en Guinée. À travers l’organisation des séminaires, des conférences, des campagnes de sensibilisation, mais aussi l’organisation des activités sportives, l’association compte passer ces messages de l’unité nationale.
Pour réussir leur combat, les membres ont associé les hommes religieux, promoteurs de la paix, ainsi que les responsables des coordinations des quatre régions du pays. Pour le représentant de la celle (coordination) de la Guinée forestière, les Guinéens doivent laisser de côté les considérations ethniques et communautaristes et conjuguer le même verbe.
« On ne peut pas promouvoir la paix si l’amour ne règne pas entre nous. Alors il faudrait que chacun se sente concerner pour cette préoccupation. Que chacun se dise, je suis l’artisan qu’il faut pour qu’il ait cette paix et pour qu’il ait cette solidarité. Mais chacun pense que sa position se limite à sa région, à son éthique, à sa communauté, c’est que, ce nous préparons aujourd’hui risque de se compliquer davantage», a fait croire M. Alexandre Kolié.
Sur le cas précis des coordinations, le chargé de communication de la Guinée forestière a fustigé le caractère politique qu’incarnent de nos jours ces différentes coordinations installées dans les quatre régions du pays. « Il faut reconnaître qu’il y a des coordinations qui sont politisées. Cependant, nous, nous attendons et nous irons avec vous puisque la mission principale d’une coordination, c’est effectivement celle d’œuvrer pour la paix, l’unité nationale et la solidarité, non seulement au niveau de la communauté mais aussi au niveau du pays. C’est pourquoi je demande à tous et à chacun, que nous soyons tous partisans de la paix. Qu’il ait l’amour mutuel entre nous. Qu’on se sente élément actif pour la communauté», a sollicité le chargé à la communication de la coordination côté Guinée forestière avant de conclure en ses termes que : « nos crises ne peuvent avoir solution que si chacun se sente concerner, que chacun se surpasse et pense qu’il est comme l’autre et l’autre est comme lui».
Robert Koundouno