Après le premier cas de coronavirus confirmé hier lundi, un deuxième patient est hospitalisé, depuis trois jours, à l’hôpital Fann. Et le chef de l’Etat, Macky Sall, annonce son ministre de la Santé, a délié les cordons de la bourse pour faire face à l’épidémie.

Selon Libération, le malade est un ressortissant d’un pays limitrophe, arrivé au Sénégal par la voie aérienne, il y a trois jours.

Présentant des signes inquiétants de coronavirus, le patient a été placé en isolement. Le temps que l’Institut Pasteur, saisi pour des analyses, livre ses résultats.

Le chef de l’État, Macky Sall, a validé le plan de la riposte face à l’épidémie de coronavirus, estimé à 1 milliard 450 millions F CFA. L’annonce est faite à l’issue du Conseil présidentiel convoqué ce lundi, 2 mars, au Palais de la République.

Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, ce budget sera mis très rapidement en place, en vue « de favoriser sa mobilisation, dans le cadre de procédures allégées ». Parce que, motive-t-il, « nous sommes en situation d’urgence, et il faut aller très vite ».

« Évidemment, signale le chef de l’État, le budget pourra évoluer en fonction de la situation. Mais d’ores et déjà, il faut que ce budget soit mobilisé, et que vous puissiez intervenir sans entrave par rapport à la situation. »

Le budget pourrait évoluer en fonction de la situation

Ainsi, dit-il : « J’engage tous les acteurs publics comme privés, et tous les partenaires à poursuivre le travail de coordination, des interventions, en vue de renforcer l’alerte, ainsi que la fonctionnalité du dispositif H24. Aussi j’indique l’impératif de préparer la prise en charge optimale des éventuels cas signalés ou confirmés. A ce titre, le service des maladies infectieuses doit être renforcé notamment en salle assistée mais aussi dans la mise à niveau de tous ses équipements. La Pharmacie nationale d’approvisionnement doit aussi disposer de ressources nécessaires pour l’approvisionnement en produits et équipements. Les autres services comme le SAMU, les sapeurs-pompiers. »

De même que « les forces de défense et de sécurité, (qui) devront aussi exprimer leurs besoins, et se mettre à la disposition des autorités sanitaires ».

Avec Seneweb

 

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