C’est un phénomène qui prend d’ampleur en Afrique. Ces dernières années plusieurs jeunes disparaissent sur le chemin de l’immigration clandestine. Des organisations d’escroquerie basées en Europe, au Canada et aux États-Unis utilisent l’apport des africains établis dans ces pays, pour proposer à faire voyager des jeunes filles et garçons qui sont en Afrique à l’étranger. C’est dans cette situation que 162 jeunes guinéens garçons et filles se sont retrouvés dans une prison, au nord de la Sierra Leone. Un lieu de regroupement des immigrants. « Ils ont été appelés par leurs propres frères et sœurs à travers QNET et NETWORK business, des organisations d’escroquerie et de kidnapping basées au Canada, aux États-Unis et en occident », a affirmé notre source. De nos jours plusieurs familles sont victimes de cette pratique.
Grâce à l’implication des autorités léonaises et du consulat guinéen établi en Sierra Leone, ces jeunes ont obtenu leur libération.
A Conakry, dans le quartier Baïlobaya, au mois de mai dernier trois familles nous ont confiées, qu’elles sont sans nouvelles de leurs garçons depuis deux ans. Ces garçons seraient embarqués au Maroc pour l’espace au bord d’un navire de 29 passagers dont 9 filles, mais depuis leur départ du Maroc, ni le contact de leur passeur à moins encore leurs contacts n’étaient joignables jusqu’à ce moment nous a narré une dame d’une quarantaine sous le choc.
Face à cette situation préoccupante et inquiétante, il faudrait renforcer la vigilance et promouvoir une vaste campagne de sensibilisation dans le pays pour conscientiser, les jeunes sur les dangers de l’immigration irrégulière.
Yaya Kaala Barry
