La contribution du secteur de l’agriculture et de l’élevage au PIB guinéen est estimée à 19%, a déclaré mercredi le Premier ministre, Amadou Oury Bah, lors du lancement des états généraux dédiés à ce secteur.
Selon lui, ce pourcentage constitue une déception pour toute la communauté nationale au vu des potentialités et des atouts dont dispose la Guinée dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.
« De par tout ce que la nature nous a donné, des terres arables, une pluviométrie abondante, une main d’œuvre disponible, nous ne pouvons pas nous contenter d’une contribution qui n’atteint même pas 20% du PIB du pays », a déploré le chef du gouvernement.
Pour M. Oury Bah, ces états généraux de l’agriculture et de l’élevage doivent permettre de résoudre la problématique liée au sous-développement d’un tel secteur pourtant porteur de croissance en Guinée, ajoutant que c’était là « un enjeu capital ».
Citant des études scientifiques, il a noté que la Guinée était la locomotive de la sous-région ouest africaine et de tous les Etats qui composaient l’ancienne Afrique occidentale française (AOF) en matière de réalisations dans l’agriculture et de l’élevage.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Félix Lamah, a annoncé de son côté que plusieurs pays, dont le Rwanda et la Sierra Leone, invités de marque, participaient à ces états généraux du secteur agropastoral.
Il a rappelé la volonté du général Mamadi Doumbouya, président de la transition, de faire du monde rural la pierre angulaire de l’économie nationale et un levier de la croissance économique. M. Lamah a invité les participants à réfléchir aux moyens de développer le secteur agropastoral avec pour objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans le pays. Fin
CONAKRY, 4 juillet (Xinhua)