Après avoir rencontré le président Macky Sall, ses deux prédécesseurs encore vivants, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont corédigé une déclaration dans laquelle ils adjurent la jeunesse sénégalaise dont ils disent cependant comprendre les « frustrations » et le « désarroi» «d’arrêter les violences». Non sans appeler à rendre « transparente, inclusive et incontestable » l’élection présidentielle dont le report -annoncé le 3 février dernier- est à l’origine des troubles sociopolitiques de ces derniers jours, et dont la nouvelle date est fixée au 15 décembre 2024.
Après avoir rencontré le président Macky Sall, ses deux prédécesseurs encore vivants, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont corédigé une déclaration dans laquelle ils adjurent la jeunesse sénégalaise dont ils disent cependant comprendre les « frustrations » et le « désarroi » « d’arrêter les violences». Non sans appeler à rendre « transparente, inclusive et incontestable» l’élection présidentielle dont le report -annoncé le 3 février dernier- est à l’origine des troubles sociopolitiques de ces derniers jours, et dont la nouvelle date est fixée au 15 décembre 2024.
La contribution des deux anciens pour un retour au calme intervient alors que de nombreux mouvements d’humeur sont annoncés à travers le pays.
Outre les huit universités publiques du pays en grève lundi 12 et mardi 13 février en signe de protestation suite à la mort vendredi à Saint-Louis d’un étudiant lors des manifestations contre le report de la présidentielle, il y a la manifestation prévue ce mardi après-midi à Dakar par le collectif Aar Sunu Election (« Protégeons notre élection ») fort d’une quarantaine de mouvements citoyens. Selon nos confrères français du journal “Le Figaro”, “De nombreux politiques ont dit leur intention d’être à cette manifestation qui s’annonce comme un rendez-vous crucial”.
Avec cameroonvoice.com