Le ministère malien des Affaires étrangères a également pris acte de la tenue des élections générales: présidentielle et législatives la veille à Taïwan. À l’issue du scrutin présidentiel, William Lai, également connu sous le nom de Lai Ching-te, a été élu président de Taïwan. Âgé de 64 ans, le nouveau Chef de l’État prône notamment l’autonomie de l’archipel, qui doit faire face à la menace chinoise.
Dans le communiqué, Bamako considère Taïwan comme faisant partie intégrante de la Chine continentale et réitère son adhésion au consensus d’une Chine unique.
Remerciements et soutien de poids
Le président élu de Taïwan Lai Ching-te a remercié ce lundi (15.01) les Etats-Unis pour leur soutien lors d’une rencontre avec une délégation américaine. Pékin a immédiatement réagi pour s’opposer à tout échange officiel entre Taipei et Washington.
Depuis 1949, le nombre de pays qui reconnaissent Taiwan se réduit considérablement, même s’il est soutenu par des puissants alliés, à commencer par les États-Unis d’Amérique.
Située à 160 kilomètres des côtes chinoises, l’île de Taïwan — longue d’environ 390 kilomètres pour environ 140 kilomètres de large — est un territoire hors norme. Depuis décembre 1949, elle accueille le gouvernement en exil de la République de Chine, aussi appelée République de Chine à Taïwan ou, plus simplement, Taïwan.
Comment expliquer la position du Mali par rapport au différend entre la Chine continentale et Taiwan?
Voici l’analyse de Patrick Mboyo Bakambo, docteur en droit et chercheur en droit public et en science politique à l’Université Paris-Saclay en France.
Avec agences