Selon ses informations, ces volontaires pourraient aider l’armée en cas d’intervention étrangère. D’après Amsarou Bako, l’un des organisateurs de l’initiative, ils envisagent de recruter des dizaines de volontaires dans le pays qui devraient « combattre, offrir une aide médicale et gérer la logistique« .
Le chef du gouvernement formé à l’issue du coup d’État du 26 juillet au Niger, Ali Lamine Zeine, en visite à N’Djaména, mène des consultations avec les autorités tchadiennes en vue d’organiser un dialogue politique, a rapporté la chaîne de télévision Al Arabiya.
Selon ses sources, Zeine discute de la possibilité de lancer un dialogue national au Niger, car les rebelles entendent parvenir à une solution politique à la crise, ainsi qu’éviter des sanctions et une intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Ali Lamine Zeine a obtenu le soutien du président de la transition du Tchad
Le chef du gouvernement formé à l’issue du coup d’État du 26 juillet au Niger, Ali Lamine Zeine, a déclaré lors d’une visite, dans la capitale du Tchad, N’Djaména, qu’il avait obtenu le soutien du président de la transition tchadien, Mahamat Idriss Déby.
« Nous avons été bien reçus, nous avons reçu de très bons conseils. Nous avons également noté l’engagement ferme du Tchad à soutenir le Niger à ce stade très spécial », a-t-il fait savoir.
La première visite de Zeine au Tchad montre la volonté du gouvernement nigérien d’obtenir une reconnaissance internationale.
Paris et Washington voient le coup d’État au Niger comme une menace pour leurs intérêts
La France et les États-Unis considèrent le récent coup d’État au Niger comme une éventuelle menace à leurs intérêts en Afrique de l’Ouest, estime le spécialiste du droit international Derek Milne, avocat à la Haute Cour d’Afrique du Sud.
« La France a de larges intérêts économiques au Niger: elle détient le monopole de l’exportation du minerai d’uranium nécessaire aux entreprises françaises de l’énergie nucléaire, occupe des positions importantes dans l’extraction de l’or et espère tirer des bénéfices de l’exploitation du gazoduc transsaharien qu’il est prévu de construire sur accord conclu l’année dernière entre le Nigeria, le Niger et l’Algérie. Cette conduite devrait transporter jusqu’à 30 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l’Europe », a-t-il indiqué dans une interview à l’agence TASS, constatant qu’après le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 l’Europe était « obligée d’importer du gaz liquéfié à prix élevé depuis les États-Unis ».
Derek Milne a également rappelé que la France avait déployé 1.500 militaires français dans la région et possédait une base aérienne au Niger. « Officiellement, leur mission est de former, ravitailler et conseiller les forces armées du Niger qui luttent contre les extrémistes islamistes au Sahel. » La présence militaire française au Niger est « à la fois symbolique et très pratique », a-t-il poursuivi. « Elle rappelle que la France a dans une grande mesure conservé son empire semi-colonial en Afrique. L’actuelle situation au Niger reflète les anciennes relations coloniales de Paris avec l’Afrique, transmuées par la suite en Françafrique, ce concept de maintien de la domination française dans la région subsaharienne, de ses intérêts économiques, politiques et culturels ainsi que de son hégémonie », a-t-il souligné.
Derek Milne a également rappelé le rôle important que le Niger joue ces derniers temps dans la stratégie américaine dans la région. « Se prenant pour le gendarme du monde, Washington voit le Niger comme un partenaire clé dans la lutte contre les rebelles au Sahel. Bien qu’en réalité, Washington n’accorde à Niamey que le rôle de son sbire dans la région. » Dans ce contexte, l’expert a rappelé la présence de quelque 1.100 soldats américains dans le pays.
Nous nous efforçons de maintenir les sanctions de la Cédéao contre le Niger
Le président nigérian Bola Tinubu, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a rencontré hier à Abuja le ministre gabonais des Affaires étrangères, Hermann Immongault, avec lequel il a discuté de la situation au Niger, où des militaires ont chassé le président Mohamed Bazoum du pouvoir fin juillet dernier.
Hermann Immongault est arrivé dans la capitale nigériane en tant qu’envoyé spécial du président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui assure actuellement la présidence de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cééac), rapporte le site d’information Vanguard.
« J’apprécie la solidarité et le soutien du président Bongo concernant la situation au Niger. Nous nous efforçons de ne pas aggraver le problème. Je comprends la peur de notre peuple face à toute forme d’action militaire. Nous nous efforçons de maintenir les sanctions en place et nous les suivons à la lettre », a déclaré M. Tinubu au cours de la réunion.
« Nous sommes heureux de savoir que la Cééac est avec nous à ce sujet. L’ingérence dans la gouvernance démocratique n’est pas acceptable pour la Cédéao », a ajouté le président nigérian, qui s’est engagé aussi à « travailler avec le président gabonais et la Cééac pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger ».
Soutien total aux mesures de la Cédéao
Pour sa part, Hermann Immongault a souligné le rôle du bloc ouest-africain et du président Tinubu dans les mesures prises pour restaurer la démocratie au Niger, ajoutant que « le président Bongo et la Cééac soutiennent pleinement toutes les résolutions de la Cédéao ». « Le président Bongo a suivi vos efforts et ceux des autres dirigeants de la Cédéao sur la situation au Niger. Le président Bongo et la Cééac condamnent fermement le coup d’État au Niger. Il m’a envoyé ici pour vous dire qu’il soutient la Cédéao et votre leadership dans ce que vous faites pour assurer le rétablissement de la gouvernance démocratique au Niger », a-t-il affirmé.
M. Immongault a enfin indiqué qu’il comptait rencontrer prochainement les putschistes nigériens pour discuter aussi de la situation politique actuelle.
Le Niger est ouvert à un dialogue, mais veut qu’on respecte sa souveraineté
Le chef du gouvernement formé par les rebelles, Ali Lamine Zeine, a déclaré au président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno qu’il était prêt à poursuivre le dialogue pour sortir de la crise, tout en appelant à respecter la souveraineté de son pays. C’est ce que M. Zeine a indiqué dans une déclaration publiée par la présidence tchadienne à l’issue de l’entretien.
« Nous sommes arrivés porteurs d’un message du chef de l’État nigérien, le général Tchiani, qui exprime sa solidarité et sa fraternité, et qui me demande de renouveler ce sentiment de bon voisinage et de bonne fraternité entre le Tchad et le Niger », a annoncé M. Zeine.
Le premier ministre a également expliqué les particularités du « processus de transition » que vivait le Niger et a confirmé la « disponibilité » du pays « à rester ouvert et échanger avec toutes les parties ». Dans le même temps, il a insisté sur l’indépendance de l’État nigérien.
M. Zeine est arrivé mardi à N’Djamena, la capitale tchadienne, où il s’est également entretenu avec le premier ministre Saleh Kebzabo avant de rencontrer le chef d’État. Le président tchadien s’était rendu au Niger cinq jours après le coup d’État et a rencontré le président déchu Mohamed Bazoum et le chef rebelle le général Abdurrahman Tchiani.
Le parti du président nigérien destitué appelle à manifester
Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), dirigé par le président destitué Mohamed Bazoum, appelle la population à manifester contre les actions et les projets du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), mené par le général Abdourahamane Tchiani.
« Nous appelons à poursuivre les manifestations afin de torpiller tous les projets du conseil militaire », indique un communiqué du parti, cité par la chaîne Al Jazeera. Il affirme également que toutes les accusations portées par les insurgés contre Mohamed Bazoum sont absolument infondées. « Le conseil militaire implique le pays dans une aventure catastrophique », a martelé le parti du président destitué.
L’Algérie s’oppose à une intervention militaire au Niger
L’Algérie s’oppose à une intervention militaire au Niger et estime nécessaire de régler la situation dans ce pays par la voie diplomatique. C’est ce qu’a déclaré le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire de l’Algérie, le général d’armée Saïd Chengriha lors de la XIe conférence de Moscou sur la sécurité internationale.
« En ce qui concerne les derniers événements survenus au Niger, mon pays salue une solution diplomatique au problème par le biais du dialogue afin d’assurer la stabilité et la sécurité de l’État voisin. Nous sommes contre une intervention militaire de l’étranger, car cela aggravera davantage la crise actuelle et constituera une menace pour la sécurité de toute la région », a-t-il avancé.
Le coup d’État au Niger a ralenti le développement de la région du Sahel
La ministre allemande de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, a déclaré que le coup d’État au Niger avait aggravé la situation dans la région du Sahel et a ralenti son développement. C’est ce qu’elle a exprimé lors de sa visite en Afrique de l’Ouest.
La ministre a souligné que le coup d’État au Niger est « un échec qui aggrave les problèmes complexes de développement dans le pays et dans la région du Sahel ». En outre, elle a préconisé le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel au Niger. « Nous appelons à la libération immédiate du président Mohamed Bazoum et au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans la République du Niger« , a-t-elle fait savoir.
Mme Schulze effectue actuellement une tournée dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Elle se rendra en Mauritanie et au Nigeria pour mener des pourparlers avec des représentants de la Cédéao.
Les chefs des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont mis d’accord pour lancer une opération militaire au Niger « dans les plus brefs délais ». C’est ce qu’a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour d’Abuja, la capitale du Nigeria, où a eu lieu le sommet de la communauté.
« Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais », a déclaré le président ivoirien cité par l’Agence France-Presse (AFP).
Les dirigeants de la Cédéao discuteront de l’intervention au Niger à la fin de la semaine
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se réuniront à la fin de la semaine sur l’opération militaire contre les rebelles au Niger, a informé la chaîne de télévision saoudienne Al Arabiya, sans préciser la date de la réunion.
Auparavant, la station de radio RFI a informé que la réunion des chefs d’état-major des forces armées des États de la Cédéao aurait lieu les 17 et 18 août dans la capitale du Ghana, la ville d’Accra. Les consultations sur la situation au Niger devaient initialement avoir lieu le 12 août, mais la réunion a été reportée.
Les menaces d’intervention au Niger sont une forme lâche de diktat étranger
Les menaces d’intervention militaire au Niger sont une « forme lâche et dangereuse » du diktat occidental, a déclaré le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, Sadio Camara, lors de la 11e conférence de Moscou sur la sécurité internationale.
« Les institutions régionales et sous-régionales, dont le financement est négligé même par leurs membres, survivent grâce à des fonds extérieurs et doivent donc obéir à ceux qui les financent. Elles punissent leurs membres selon un diktat étranger, sur ordre des puissances néocoloniales. En imitant leurs maîtres, ils continuent à susciter des moqueries et mobilisent les peuples éveillés contre eux-mêmes. Notre pays, le Mali, est devenu depuis longtemps victime de cette attitude pernicieuse, qui touche maintenant le Burkina Faso et le Niger », a-t-il déclaré.
M. Camara a noté que les menaces actuelles d’agression collective contre le Niger, à peine voilées par les ordres de la France, en étaient la forme la plus lâche et la plus dangereuse pour la communauté ouest-africaine.
Dans le même temps, le chef du ministère malien de la Défense a souligné la nécessité de changer l’ordre déstabilisateur et prédateur qui maintient cette situation défavorable pour les intérêts des Africains.
Les anciens du Nord du Nigeria appellent la Cédéao et l’UA à négocier avec le Niger
Le forum des anciens du Nord au Nigeria a exhorté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) à engager des négociations avec les rebelles au Niger au nom d’un règlement pacifique dans le pays, a déclaré le président par intérim du forum Alhaji Aliyu Saulawa.
« Nous appelons la Cédéao et l’UA à avoir recours aux instruments diplomatiques et à œuvrer en faveur de négociations avec les rebelles en vue d’un règlement de paix et de la sécurité [du président nigérien déchu Mohamed] Bazoum, a-t-il indiqué, cité par le Daily Post nigérian. Les négociations permettront aux militaires du Niger d’élaborer un programme politique de transition et d’éviter les graves conséquences de leur participation au coup d’État. L’invasion prévue des forces de la Cédéao au Niger ne donnera pas les résultats escomptés. Une guerre avec le Niger apportera des malheurs non seulement au peuple du pays, mais aussi à certains États du nord du Nigeria. Nous appelons le président nigérian Bola Tinubu à faire preuve de bon sens dans cette situation. »
Selon Alhaji Aliyu Saulawa, le Nigeria a trop de problèmes lui-même pour utiliser ses ressources et sa puissance militaire afin de régler la crise au Niger.
Tous les foyers de tension dans le monde sont liés au néocolonialisme de l’Occident
Les défis en matière de sécurité dans différentes régions du monde sont causés par les aventures géopolitiques et le néocolonialisme de l’Occident. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un message vidéo adressé aux participants et aux invités de la 11e conférence de Moscou sur la sécurité internationale.
Selon lui, il existe des foyers de tension dans diverses régions de la planète. « Et bien que les défis de sécurité dans chacune d’entre elles aient leurs propres particularités, en fait, ils sont tous générés par les aventures géopolitiques, les actions égoïstes et néocoloniales de l’Occident », a déclaré le dirigeant russe. Il a cité en exemple la situation dans la région du Sahara et du Sahel, notant que la République centrafricaine et le Mali « se sont retrouvés directement sous le coup de nombreux groupes terroristes après que les États-Unis et leurs alliés ont déclenché une agression contre la Libye, ce qui a conduit à l’effondrement de l’État libyen ».
Selon le président russe, ce n’est qu’en unissant les efforts de la communauté mondiale qu’il est possible de « réduire la confrontation au niveau mondial et régional, de neutraliser les défis et les risques, de renforcer la confiance entre les États et d’ouvrir de vastes opportunités pour leur développement ».
« Nous avons été et restons de fervents partisans d’un ordre mondial multipolaire fondé sur la priorité des normes et principes du droit international, de la souveraineté et de l’égalité des États, la coopération et la confiance », a souligné M. Poutine. Il a exprimé sa conviction que la conférence de Moscou sur la sécurité internationale contribuerait au développement d’une coopération constructive entre les pays.
Le président russe Vladimir Poutine a eu un échange téléphonique avec le président de la Transition au Mali Assimi Goïta, fait savoir le service de presse du Kremlin.
« Une attention soutenue a été accordée à la situation dans la région Sahara-Sahel pour souligner l’importance de normaliser la situation concernant la République du Niger par des moyens exclusivement politiques et diplomatiques de paix. »
En outre, dans le prolongement des pourparlers russo-maliens au sommet du 29 juillet à Saint-Pétersbourg, les interlocuteurs ont évoqué une série de questions relatives au développement des relations bilatérales amicales, ajoute le Kremlin, précisant que c’était Assimi Goïta qui avait appelé.
Pour rappel, le président tchadien de transition Mahamat Idriss Déby a reçu le chef du gouvernement formé à l’issue du coup d’État au Niger, Ali Lamine Zeine, a fait savoir l’administration du président tchadien.
Ali Lamine Zeine « vient d’être reçu par le président Mahamat Idriss Déby » à qui « il a remis un message du président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger », a précisé l’AFP se référant à la direction générale de la presse présidentielle.
Le président tchadien s’était rendu au Niger cinq jours après le coup d’État et y avait rencontré le président nigérien destitué Mohamed Bazoum aussi bien que le chef de file des rebelles Abdourahamane Tchiani.
Les chefs des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont mis d’accord pour lancer une opération militaire au Niger « dans les plus brefs délais ». C’est ce qu’a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara à son retour d’Abuja, la capitale du Nigeria, où a eu lieu le sommet de la communauté.
« Les chefs d’état-major auront d’autres conférences pour finaliser les choses mais ils ont l’accord de la conférence des chefs d’État pour que l’opération démarre dans les plus brefs délais », a déclaré le président ivoirien cité par l’Agence France-Presse (AFP).
Alassane Ouattara a également souligné que son pays fournirait un bataillon de 850 à 1.100 hommes pour l’opération, et que le Nigeria ou encore le Bénin participeraient à l’opération, a rapporté l’AFP. « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux. Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions« , a ajouté M. Ouattara.
Les dirigeants de la Cédéao, dont fait partie le Niger, ont exigé que les rebelles libèrent le président Mohamed Bazoum avant le 7 août, notamment en menaçant de recourir à la force. Mais les pays voisins, le Mali et le Burkina Faso, ont déclaré qu’ils considéreraient une telle action comme une attaque contre eux-mêmes. L’ultimatum de la Cédéao n’ayant pas été respecté, les dirigeants de la communauté se sont à nouveau réunis à Abuja, la capitale nigériane, le 10 août. La communauté a déclaré son « engagement continu » en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger. Dans le même temps, le président en exercice de la Cédéao, le président nigérian Bola Tinubu, a reconnu que l’ultimatum lancé aux rebelles nigériens pour exiger le rétablissement de la démocratie, ainsi que les sanctions imposées, n’avaient pas donné les résultats escomptés. Il a appelé au dialogue, y compris avec les rebelles qui ont pris le pouvoir.
Le 26 juillet, un groupe rebelle de militaires nigériens a annoncé à la télévision la destitution du président Bazoum, la fermeture des frontières du pays, l’instauration d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction des activités politiques des partis. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a été créé pour gérer le pays et le général Abdourahamane Tchiani a pris la tête de ce nouvel organe. Entre-temps, M. Bazoum, selon les déclarations de politiciens nigériens, est en « bonne santé » et a été en contact téléphonique avec des dirigeants et des membres de gouvernements d’autres pays, mais il lui est interdit de quitter sa résidence.
Source: TASS