Me Alpha Oumar Sy Savané. Ce nom vous dit forcement quelque chose. En effet, cet homme, la cinquantaine révolue, fait partie de nos jours du milieu très restreint des écrivains les plus prolixes. Enseignant de profession, Me Alpha Oumar Sy Savané est de la préfecture de Dabola, Kambaya précisément. Après de brillantes études en Guinée qu’il termine d’ailleurs très jeune et quelques années passées dans l’administration publique, il part en Belgique (université de Liège) pour une formation post-universitaire. Alpha Oumar Sy Savané, patriote jusque dans la moelle des os, préférera rentrer au bercail pour servir la nation avec le titre de maître de conférence. Bardé de diplômes, Me Alpha Oumar Sy Savané, ne l’affiche pourtant pas. Toujours avec le bas peuple, à l’écoute de tous et au service de tous. La simplicité de l’homme va le pousser jusqu’à l’exerce du métier de journalisme. En témoignent ses centaines d’articles publiés dans le journal Le Diplomate où il était chroniqueur, ses émissions à la radio sabarifm 97.3, son propre Magazine ‘’Le Tami’’ qu’il a crée pour sa passion pour le métier de journalisme.
Bref, Me Alpha Oumar Sy Savané c’est le talent à l’état pur. Mais il mène tout cela dans la discrétion. D’ailleurs, ne dit-on pas que ‘’les Grands hommes passent toujours incognito ?’’
Dans les lignes qui suivent, il nous parle de son dernier livre : ‘’ La Guinée, 60 ans après l’indépendance ! « Passer la main ! »’’ . A lire donc absolument, mais avant, l’auteur vous le présente dans les lignes qui suivent.
RAPPEL
‘’Pour rappel, c’est le 22 novembre 2019 que j’ai présenté le livre à la Foire Internationale du Livre et du Matériel Didactique de Dakar (FILDAK). Ce jour a marqué les quarante-et-neuf ans de l’agression impérialiste contre la jeune République de Guinée qui était à peine âgée de douze ans, c’était le 22 novembre 1970. Profitant du Saint mois de Ramadan, une horde de mercenaires africains et européens entrainée, armée, transportée et commandée par les Gouvernements racistes français et portugais a envahis la Guinée.
Le pays a été attaqué sur toutes ses frontières et cela, par mer, par terre et par l’air. À cet égard, il a été prouvé que les troupes de mercenaires étaient campées, bien avant, dans les pays limitrophes de la Guinée, à l’exception du Mali. Le Peuple de Guinée et sa vaillante Armée ont défendu l’intégrité territoriale du pays sur tous les fronts à la fois, et Dieu l’a sauvé. Les victimes ont été nombreuses tant parmi les militaires que parmi les civils. Que leur mémoire reçoive l’hommage mérité de la Nation guinéenne tout entière !
Chers lecteur ! Je voudrais vous demander humblement de bien vouloir accorder une minute de prière à la mémoire des victimes de cette barbarie néocoloniale et à celle de celui auquel ce livre est dédié, feu Dr Ibrahima FOFANA de l’USTG. Merci ! Qu’Allah Le Miséricordieux et L’Unique soit exalté ! Que la paix et le salut soit sur son Messager, le Prophète Mohammad ! Que la Guinée soit un pays réconcilié avec lui-même et phare de l’Afrique ! Amine !
PRÉSENTATION
Le livre qui vous est présenté : La Guinée, 60 ans après l’indépendance ! « Passer la main ! », est un recueil de textes que j’ai commencé à écrire depuis plus de dix ans. Il traite de tout ce qui pose problème en Guinée, de ce qui est fait pour que la République de Guinée, pionnière dans l’indépendance africaine, reste dans le lot de la lanterne rouge des États africains en matière d’amélioration réelle des conditions de vie des populations africaines.
Le titre : « Passer la main ! », m’est venu du fait que, dans la gestion d’un État, personne ne peut faire le travail de tous les autres. Cette gestion doit obéir à la logique générationnelle. Chacun doit accepter de jouer sa partition dans son temps de vigueur et de céder la place aux générations montantes plus vigoureuses, plus dynamiques et plus aptes et ouvertes au changement. Dans le livre, j’ai demandé aux dirigeants, décideurs et acteurs majeurs de la gestion des biens, services et affaires de l’Etat de Guinée de « Passer la main » après plus de soixante ans d’indépendance synonyme de navigation à vue et de gestion calamiteuse.
Le contenu du livre comprend quatre parties :
La première partie traite de l’École guinéenne, un système éducatif en panne et de la déperdition scolaire de plus en plus recrudescente. La réforme du système éducatif s’impose à fond de train. La deuxième partie jette un regard critique sur la pratique de la démocratie et des libertés et sur le respect des droits humains en Guinée. L’État (tout le monde y est) est malade de cette pratique qui ne se fixe aucune limite raisonnable ou légale. La troisième partie propose des solutions révolutionnaires aux problèmes de l’Emploi-jeunes et de la participation des femmes à la vie de la nation, en faisant appel à la fois à l’Assemblée nationale et au Gouvernement. La quatrième partie rappelle le Saint mois de Ramadan et la Zakat Al Fitr pour lesquels, quasiment, tous les Guinéens musulmans, ensemble, respectent les prescriptions divines dans l’amour, le partage et la retenue. Ces valeurs pourront-elles couvrir tous les autres mois des années à venir ? La problématique de la Constitution de l’État de Guinée est devenue un thème d’actualité crucial. Ce livre en parle en des termes clairs et précis. Il tranche en prenant pour dénominateur commun le Peuple de Guinée.
Le mot « changement » est le maître-mot de ce livre. « Passer la main ! » est l’expression maîtresse qui le résume. Les 3 avril 1984, 23 décembre 2008 et 7 mai 2010 ont obéit à la logique du changement, mais seulement celle du changement quantitatif : changer de régime en reprenant dans le nouveau gouvernement les dignitaires du régime précédent. Pourtant, dans son message de nouvel an 2000 par exemple, la gestion calamiteuse des biens, services et affaires de l’État de Guinée avait fait bien dire au feu président Général Lansana CONTÉ ce qui suit :
« La course folle à l’enrichissement illicite a conduit nombreux cadres à privilégier leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt supérieur de la nation. Les deniers publics sont pillés et la corruption est devenue un fléau qui ronge le tissu social guinéen. »
Ce sont justement ces cadres, à quelques exceptions près, qui sont toujours là dans ce qu’ils appellent « la mouvance » et « l’opposition ». Ils sont donc au pouvoir ou alors ils le guettent encore tant, parce que jamais rassasiés. Si le jeu politique en Guinée se pratiquait sur un terrain de football, ils seraient tous, depuis longtemps, sanctionnés de cartons rouges. Il ne s’agit plus d’haranguer le Peuple pour tout simplement être au pouvoir. Ce temps est révolu. Il s’agit maintenant d’actionner le levier de l’amélioration des conditions de vie des populations guinéennes sans exclusive en Passant la main aux jeunes. À cet effet, écoutez ce qu’avait dit un visionnaire :
« À chaque génération ses responsabilités particulières. À chaque phase de son évolution, le Peuple doit déposer à la gare quelques bagages vermoulus et embarquer de nouvelles valeurs pour amplifier sa confiance en l’avenir, décupler son dynamisme dans l’action. »(Ahmed Sékou TOURÉ, R.D.A. nº 138, 1979)
Le combat des Guinéennes et des Guinéens n’est plus de marcher derrière des politiques qui changent de camp au gré des échéances électorales ou/et des décrets. Un simple décret peut faire changer un politique guinéen d’idéal et, pourquoi pas, de parti politique. Le vrai combat doit être celui de la cohésion face à ceux qui imposent au pays une pauvreté intentionnelle en dilapidant les biens, en personnalisant les services et en accaparant les affaires de l’État de Guinée. La gestion de l’État de Guinée a bel et bien besoin de changement qualitatif, de Révolution. Passer la main aux jeunes est la solution que ce livre propose aux populations guinéennes et aux décideurs guinéens pour dissoudre radicalement les vieilles habitudes et pratiques et apporter du sang nouveau.
Nous continuons de parler des soixante ans de la colonisation française alors que nous venons de franchir le cap des soixante-et-un ans de l’indépendance nationale. À soixante ans, un homme est pleinement accompli. Il est d’ailleurs à l’âge du bilan de sa vie et prêt à passer la main à ses grands enfants. Cet homme qui matérialise l’État de Guinée, doit pouvoir léguer à ses enfants l’œuvre qu’il a accomplie. À plus de soixante ans, on ne peut plus continuer à décider pour les jeunes comme s’ils manquaient de visions sereines. Il faut passer la main dans l’intérêt supérieur de la Nation tout entière. Et, ce qui ne doit pas manquer d’être signalé fort, c’est que, depuis le 3 avril 1984, ce sont quasiment les mêmes qui nous font naviguer à vue.
Qu’y a-t-il lieu de faire maintenant en République de Guinée ? Depuis dix ans, j’ai conseillé le changement qualitatif et la responsabilisation de la jeunesse dans la gestion de l’Etat de Guinée, je n’ai pas été entendu. J’y reviens dans cet autre livre, dans la mesure où il est nécessaire aujourd’hui plus qu’hier pour l’État de Guinée de changer. Nous devons avoir le sursaut de conscience du citoyen et le courage du politique visionnaire pour vaincre l’assoupissement, le suivisme inconscient, le clientélisme, etc.
Après avoir circonscrit le contexte du livre, donc planté son décor, il y a maintenant lieu de prendre le taureau par les cornes en présentant les éléments saillants de son contenu, notamment le système éducatif, les solutions révolutionnaires relatives à l’insertion des jeunes dans la Fonction publique et dans la vie politique, la représentation des femmes à l’Assemblée nationale, la retraite stratégique et le désengagement politique.
- Le système éducatif guinéen
Dans ce livre, le Système éducatif guinéen est observé, examiné de l’intérieur par un de ses propres acteurs, c’est-à-dire par un enseignant qui est à la tâche, dans le chaudron même du système, depuis plus de quarante ans. Il est temps de parler pour que demain, le silence coupable n’assombris pas l’avenir de la nation. Au moins trente solutions sont proposées pour la réforme du système éducatif qui est effectivement en panne : depuis les Départements ministériels jusqu’à l’Association des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole en passant par la structure des services, les programmes d’enseignement, les écoles de formation et le perfectionnement des Enseignants, les travaux pratiques et/ou dirigés, etc.
- La Loi 90 relative à l’insertion des jeunes dans l’Administration publique
Toutes les nominations dans la Fonction publique : Ministères, Ambassades, Services déconcentrés et décentralisés, Projets, Institutions publiques d’Enseignement et de Santé, bref, tous les services gérés par l’État de Guinée, doivent obéir aux principes qui ci-dessous.
- La somme des âges des deux premiers responsables ne doit pas dépasser 90 ans.
- L’âge du remplaçant d’un dirigeant tient compte de celui de son collaborateur direct.
- Pour les Administrateurs territoriaux, notamment au niveau des Régions, des Préfectures, et autres, aucun adjoint ou Secrétaire général ne doit avoir un âge qui, additionné à celui du Gouverneur ou du Préfet puisse dépasser les 90 ans.
- Le principe fondamental de la Loi 90 est le respect des âges de la retraite pour les cadres supérieurs et les cadres moyens dans tous les corps.
- La Loi 40 relative à la représentation des femmes à l’Assemblée nationale
« Il est temps de mettre les femmes à l’épreuve en leur confiant de lourdes responsabilités. Les jeunes filles comprendront qu’en étudiant elles pourront assumer les mêmes responsabilités elles aussi. Le regard sur les aînées devient un levain, un stimulant pour celles-ci qui seront les mères de demain ».Il faudra aussi rappeler que ce thème est le titre du chapitre IV de mon premier livre intitulé : Guinée 1958-2008, l’indépendance et ses conséquences, édité en janvier 2009 par la Maison d’Éditions et de Diffusion Harmattan.
La Loi 40 relative à la représentation des femmes à l’Assemblée nationale propose que, sur chaque liste de Parti de 77 candidats à l’institution par exemple, 31 places soient réservées aux femmes (40%). L’inscription sur les listes électorales des partis doit respecter le pourcentage correspondant au 40% pour chaque tranche de 10 candidats. Cela revient à inscrire 4 femmes dans chaque tranche de 10 noms et 3 femmes dans la dernière tranche de 7 noms.
Actuellement, dans le classement de la participation des femmes aux parlements nationaux, la Guinée occupe la 87ème place sur 193 pays classés avec un taux de 21,9%. En réalisant la représentation des femmes à l’Assemblée nationale à 40% (46 députés femmes sur un total de 114 députés), la Guinée se classerait à la 14ème place mondiale, devant la France (39,6%) et derrière le Sénégal (41,8%).Par ce classement, la Guinée sera parmi les pays africains dont les taux de représentation des femmes à l’Assemblée nationale sont les plus élevés : 1er Rwanda (61,3%, 1er mondial) ; 2ème Namibie (46,2%, 6ème mondial) ; 3ème Afrique du Sud (42,7%, 10ème mondial) ; 4ème Sénégal (41,8%, 12ème mondial) ; 5ème Guinée (40%, 13ème mondial).Les femmes seront inscrites aux rangs pairs si ce n’est pas une femme qui est la première sur la liste du Parti (31 femmes sur 77 candidats). Dans le cas où c’est une femme qui est inscrite en première position, les suivantes occupent les rangs impairs (30 + 1 femmes sur 77 candidats).
- Les Lois 60-84 et 1958 relatives à la retraite stratégique et au désengagement politique
La troisième et la quatrième propositions de lois concernent les retraites dans la Fonction publique et dans les Partis politiques. L’Assemblée nationale doit voter la Loi 60-84 dite loi de la retraite stratégique. Cette loi met à la retraite tous les fonctionnaires nés avant le 2 octobre 1960 et/ou engagés avant le 2 octobre 1984. Au plus tard le 2 octobre 2020, le fonctionnaire engagé en 1984 aura au moins trente-six ans de service et celui né en 1960, soixante ans d’âge. La quatrième loi 1958 dite Loi du désengagement politique est votée pour qu’aucun citoyen né avant 1958 ne soit éligible ni au quartier, ni à la Commune, ni à l’Assemblée nationale, ni au gouvernement, ni à la Présidence de la République, et autres. Les raisons profondes de ces lois s’articulent autour du renouvellement générationnel, pourquoi pas de la sélection naturelle ? Dans ce processus, il n’y aura pas de considération d’ethnies, de races, de régions, et non plus de clientélisme et de favoritisme.
- L’Etat et les agitations récurrentes
Les agitations, surtout dans Conakry, par les temps qui courent, appellent toutes les Guinéennes et tous les Guinéens à une réflexion sur les relations entre l’État et la démocratie, d’une part, et entre l’État et la liberté, d’autre part. Ces agitations empoisonnent la vie des citoyens car rien n’est fait pour ramener les uns et les autres à l’ordre constitutionnel et donc à la pratique démocratique. Ces agitations sociales, aux conséquences désastreuses sur les plans humain et matériel, ne peuvent augurer un développement durable pour la population guinéenne. « Il va de soi qu’aucun pays ne peut se développer s’il ne bénéficie pas d’une situation de paix ; un régime social a beau être progressiste, il ne peut développer l’économie qui correspond à ses choix si la guerre est à ses frontières ou la subversion à l’intérieur du pays … » (Ahmed Sékou TOURÉ, R.D.A. n° 138, 1979)
L’État est le substratum, le contenant du tout. La démocratie est la forme de gestion politique du tout-contenu de l’État : par définition, elle dérive de la volonté générale des éléments de la population, une volonté générale qui tient compte des volontés des minorités. La liberté est la possibilité d’agissement individuel ou collectif des éléments de la population de l’État. Elle dérive des droits de l’homme qui sont issus de l’existence même de l’individu-élément de la population de l’État. Sans État, pas de démocratie : celle-ci n’a pas de Constitution, pas de Police, elle n’a pas non plus de Gendarmerie et d’Armée. Tout combat contre l’existence de l’État même est un combat contre la démocratie et la liberté elles-mêmes. Celles-ci ne s’exercent que dans le cadre du tout-contenant, c’est-à-dire dans l’État. Si les grèves et les marches sont démocratiques, que tous leurs acteurs acceptent de les gérer démocratiquement. L’État ne doit pas payer un salaire pour les jours de grève, et qui casse paie.
- Les pratiques religieuses
Le mois de Ramadan rassemble la quasi-totalité des Guinéennes et des Guinéens. Dans ce mois, ils se fixent tous le même objectif de soumission, de privation, de recherche de la piété, de la compréhension et de l’amour de l’autre, du partage, etc. Cet élan d’amour, d’acceptation et de partage, couronné par la Zakat, devrait être le quotidien du Guinéen pendant toute l’année, pendant toute sa vie, au regard de ses concitoyens et de toute sa nation.
- La Constitution
La nécessité de l’amendement de l’actuelle Constitution ou de la rédaction d’une nouvelle Constitution, pour la Vème République, s’impose à l’État de Guinée pour que les aspirations du vaillant Peuple de Guinée soient en harmonie avec les textes qui régissent l’État. Amender ou écrire la Constitution maintenant permettra à la Vème République de démarrer sur de bons pieds en 2021. La seule chose qui soit claire est qu’aucune Constitution n’est parfaite. Aussitôt rédigée, aussitôt la nécessité de l’amender s’impose. Ceci est d’autant plus clair qu’aucune société n’est figée et sa Constitution doit s’adapter à son évolution.
Les manifestations qui secouent la Guinée depuis le 14 octobre 2019 nous montrent le manque de discernement des acteurs politiques de la place de l’acte réel à poser. Pourquoi coûte que coûte faut-il aller à la bagarre jusqu’à ce que mort s’en suive ? Que chacun se ressaisisse pour laisser le Peuple faire son choix entre amendement et rédaction. Le problème n’est pas en dehors de ces deux notions.
Pourquoi les Guinéennes et les Guinéens ne s’acceptent-ils pas pour mettre en valeur ensemble ce que Dieu, Le Miséricordieux, leur a donné plus qu’à tout autre Ouest-africain pour leur bonheur matériel, physique et moral ? Pourquoi les Guinéennes et les Guinéens sont-ils incapables de minimiser ensemble ce qui les divise pour maximiser ensemble ce qui les unis ? Au bout du compte, comme l’a si bien dit le Cardinal Monsengwo dans son Sermon du 25 décembre 2017, en République Démocratique du Congo :
« Au final, on se nuit collectivement, on s’autodétruit par notre incapacité à nous élever au-dessus de nos propres personnes pour travailler en équipe et pour faire partie de quelque chose de plus grand, de plus noble, de plus solide et de plus durable. Sachez tout simplement que se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble assure la réussite ».
Je tiens à remercier tous ceux et toutes celles qui ont bien voulu prendre part à cette présentation ainsi qu’à tous ceux et toutes celles qui m’ont apporté leur collaboration et leur soutien pour la rédaction du livre. Que Mrs Lansana FOFANA (Haut-commissaire), Ababacar NDAO (Secrétaire Général) et mes collaborateurs de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (O.M.V.G.) reçoivent mes sincères remerciements pour ce que chacun a pu m’apporter comme soutien moral et matériel. Je pense surtout aux braves Dames qui me comprennent si bien.
Que mes compatriotes Me Albert LAMAH, Mamadou Lamarana LY, Nassirou Condetto TOURÉ, Abdoulaye DIALLO, Moussa DIABY, Abdoulaye Kourou DIALLO, Sékou FOFANA, Sékou Saboudjan KEITA, Mamadou Saliou DIALLO, Abdoulaye DABO et Saïkou BARRY trouvent ici toute ma reconnaissance pour leur contribution à l’enrichissement des textes du livre par leurs propres expériences de la gestion de la chose publique dans l’État de Guinée. À tout le personnel du Groupe de Presse et Communication « Afric Vision » mes sincères remerciements. Au Directeur général de l’Harmattan-Sénégal, à tous ses travailleurs et aux écrivains sénégalais que j’ai connus à la Librairie de l’Harmattan, un grand merci !À mes épouses, à nos enfants, à nos neveux et nièces, à Fanta Dil SY SAVANE et à ma mère feue Hadja Fatoumata Sérié KÉITA, décédée le 14 mai 2019 à l’âge de 86 ans, ma profonde gratitude pour leur précieux soutien moral.
Qu’Allah soit exalté !’’
Me Alpha Oumar Sy Savané