Jugés et condamnés le 22 octobre dernier en première instance pour manœuvre et acte de nature à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, les membres du front national pour la défense de la constitution (FNDC) ont obtenu ce jeudi 28 novembre 2019 la liberté provisoire au cours de leur procès en appel. Autant donc dire que la doléance formulée par le collectif des avocats des accusés a été bien entendu par la cour présidée par le juge Mangadouba Sow : « Au nom du collectif des avocats de la défense, je vous prie de bien vouloir mettre nos clients en liberté en attendant la prochaine audience. Il n’ya aucune raison que ces messieurs ne soient pas là pour la prochaine audience », a formulait ce soir lors de sa prise de parole Me Mohamed Traoré.
Ainsi donc, Abdourahmane Sanoh et ses compagnons de lutte vont ce soir dormir dans leurs domiciles respectifs.
Dans le même sillage, le cas d’Elie Kamano, Ibrahima keïta, Badra Aliou Cheikhna Koné, Aboubacar Sylla et Abdoulaye Bangoura, poursuivis pour participation délictueuse à un attroupement, provocation direct, le juge Mangadouba Sow, a accédé à la demande de la défense et a ordonné leur libération.
La suite des débats est renvoyée au jeudi 05 décembre prochain.
Almamy Bamba