Au cours d’une forte mobilisation organisée à Paris pour dénoncer le projet d’une nouvelle constitution en Guinée, le coordinateur de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Ousmane Gaoual Diallo a fait une sortie qui fait aujourd’hui débat dans la cité. En effet, sans vouloir trop qualifier les propos de l’honorable, notons tout de même le caractère violant du speech. « Il a exprimé le souhait de mourir président, on va l’aider. Mais c’est avant 2020, parce qu’il n’est pas interdit de tuer des présidents, il n’est pas interdit que les présidents meurent. De toutes les manières, à la fin de son mandat, le peuple aura toute sa légitimité de se débarrasser d’Alpha Condé. Ceci n’est pas un secret et nous ne cachons pas nos visages. Lorsque vous violez les lois de la République, vous êtes un délinquant, et lorsque vous violer la constitution, vous êtes passible de tout ce que le peuple veut vous faire. Le peuple est le seul instrument souverain dans une nation. Le Soudan vient de faire l’expérience, l’Algérie en a fait aussi, le Burkina Faso a goûté au bonheur de se libérer» » a lancé Ousmane Gaoual Diallo sans pour autant penser aux conséquences de ses propos.
Amadou Makissa Diallo