Bah Oury, président de l’UDD révèle : « la CEDEAO, la France, l’UE et les USA ne sont pas favorables pour une nouvelle constitution…»
Le ballet incessant de personnalités et organisations continue à la primature. Bah Oury, l’ancien de l’UFDG et actuel président de l’Union pour la Démocratie et le développement (UDD) a alerté le premier ministre Kassory Fofana sur le danger que guette la Guinée avec ce projet de nouvelle constitution, dans le cadre de ses relations avec la communauté internationale.
La question d’une nouvelle constitution et les prochaines législatives prévues le 28 décembre prochain, ont été au cœur des échanges avec les différents acteurs qui, au sortir de leur rencontre avec le Premier ministre, ont successivement fait des déclarations !
Monsieur Bah Oury, Président de l’Union pour la Démocratie et le Développement, a déclaré que ce serait contre-productif pour nos intérêts nationaux d’aller dans le sens d’une modification ou d’un changement constitutionnel pour des raisons géostratégiques: « l’espace CEDEAO n’est pas favorable, nos partenaires stratégiques également à savoir la France, l’Union Européenne et les États-Unis et très important, la Charte africaine pour la démocratie des élections et la gouvernance, en son article 24, est très explicite : elle considère comme changement anticonstitutionnel tout amendement constitutionnel ou changement constitutionnel qui porterait atteinte à l’alternance démocratique. Et tout État pris en défaut dans ce sens sera sanctionné par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine », a rappelé Bah Oury.
C.C du Gouvernement